Air India, ou le retour à l’aviation des années 70 !

Pas si éloigné de la réalité…

Voici le récit d’une expérience vécue en 2008, lors d’un trajet entre amis de Shanghai à Bangkok. J’imagine que les choses ont changées depuis ce temps mais je me dois de vous compter cette aventure.

N’étant pas encore expert en matière de recherche de billet d’avion à moindre cout, j’ai toutefois navigué sur quelques sites et j’ai rapidement compris que pour ce trajet, une compagnie avait des tarifs largement inferieurs aux autres… Ni une, ni deux, je m’empresse de réserver mais premier souci, une fois arrivé sur les sites des voyagistes, un message nous annonçait immanquablement que l’offre n’était plus disponible. Ne perdant pas notre motivation, nous nous rendons alors en ville au bureau de la compagnie (à peu prés de la taille des WC dans l’avion…), et nous parvenons à obtenir nos billets Papiers, la compagnie n’officiant pas encore avec le système de billets électroniques.

Ambiance OSS 117 : Banco à Bangkok

Une fois à l’aéroport nouvelle surprise, on nous annonce que les vols Air India sont tous automatiquement retardés de deux heures, la faute à ces bons vieux billets Papiers… Mais c’est une fois à bord de l’appareil que l’expérience est devenue surréaliste : un avion plein à craquer avec un nombre d’enfants incalculable partageant le siège de leurs parents, des hôtesses d’un autre âge portant des uniformes typiquement indiens, mais surtout typiquement anciens… Et le meilleur pour la fin : une décoration et des équipements dignes d’un épisode d’OSS 117. C’était certainement considéré comme design et élégant durant les années 60 mais en 2008, cela crée un sacré décalage ! Toujours est-il que les 3 heures de vol m’ont paru bien longues entre les enfants qui pleurent, l’odeur de plateaux repas au contenu impossible à identifier (et pourtant j’aime la gastronomie indienne !!), les passagers en grande majorité indiens donnant l’impression qu’ils se connaissaient tous et ayant la nécessité de communiquer d’un bout à l’autre de l’appareil, les sièges en velours au confort soviétique et surtout l’habituel écran accroché en début de cabine remplacé par une sublime photo d’un paysage dont on espérait ne jamais avoir à faire face ! Mon voisin aurait allumé une cigarette cela ne m’aurait même pas étonné…

Une expérience que, heureusement ou malheureusement, je ne revivrai surement jamais, une expérience, pour sûr, inoubliable !

Une idée des fameux sièges en velour et d’un sens artistique douteux… (il manque le papier peint)

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