Carnet de voyage: Taiwan – Cambodge – Myanmar… et plus si affinités!

Le trip commence enfin! 2 mois pour traverser Taiwan, le Cambodge et la Birmanie (ou le Myanmar selon les goûts). Peu de préparation, pas mal d’improvisation et beaucoup d’imprévus sont à venir. Je vais essayer tant bien que mal de tenir un journal de bord de nos péripéties: « les nouvelles aventures de Ben & Jenny’s ».

12 & 13/03/2013: Première étape, partir de Paris, premières difficultés = Grosses galères

Cette semaine restera dans les mémoires des parisiens (entre autres) comme une grosse semaine de galères. La raison: LA NEIGE! Jamais beaucoup, mais suffisamment pour tout bloquer: transports, routes et… aéroports!

Arrivée la veille de Londres, Jenny a dû patienter 2 heures dans son avion après avoir atterri à Orly, le système de gestion des bagages et surtout le tapis, ont tout simplement gelé! De ce fait, la zone de livraison des bagages fut vite remplie et débordée de voyageurs tous plus mécontents les uns que autres, ne voyant pas leurs bagages arriver. Conséquence, les avions ne pouvaient plus débarquer leurs passagers. 2 heures plus tard donc, Jenny arriva pour récupérer son bagage, qui ne pointa son nez que… 2 heures après! 4 heures de retard, après un vol de 50 minutes et la visite express de Paris en une journée est déjà bien compromise.

La neige annula finalement la totalité du programme, juste le temps de faire une derrière partie de carte et de dire adieu (ou à bientôt) à Jack…

13 Mars, 6 heures du matin: l’avion n’est que dans 4 heures mais l’expérience foireuse de la veille nous a rendu prudent face aux imprévus du RER. Et grand bien nous en a pris! 3 heures pour arriver à Roissy (dont une heure bloqués sous la neige à Aulnay).  Arrivés juste à temps donc, fouillé par la sécurité, comme d’habitude, et un enregistrement qui prend « 3 jours » avec Air France – comme d’habitude également – ça commence à être le rush, tout cela pour arriver à l’avion à la minute près, pour apprendre que l’embarquement sera retardé… Les informations sont confuses et les horaires se multiplient et se contredisent, mais finalement au bout de 30 minutes, on nous laisse embarquer, sans savoir que le meilleur est à venir!

Pour remettre les choses dans leur contexte, nous étions supposés avoir une escale de presque 3 heures à Amsterdam, pour ensuite embarquer pour Taipei, mais rien ne se passera comme prévu. En effet, une fois dans l’avion, le commandant de bord, tout penaud, nous annonce que le système de démarrage de l’avion a… gelé, et qu’une pièce de rechange a tout simplement été commandée, sans savoir lorsqu’elle arrivera. Les minutes passent, le doute s’installe, et la probabilité de louper la correspondance se fait de plus en plus grande. C’est au bout de 2 heures que nous avons pu décoller, les hôtesses ayant prévu de nous informer durant le vol de la situation concernant nos transferts.

Arrivé, enfin, à Amsterdam, il ne reste plus que 20 minutes avant le départ de notre second vol, et face à l’annonce on ne peut moins claire de l’hôtesse, on se décide de tenter le tout pour le tout, et d’essayer d’attraper notre avion. S’engage alors d’un bout à l’autre de l’immense aéroport une course poursuite digne des meilleurs films romantiques! Peine perdue, c’est plein de dépit que nous observons notre appareil quitter son emplacement à notre arrivée devant la porte (la photo donne une idée du niveau de dépit…).

Gros moment de solitude... 10 minutes trop tard, 36 heures de pénalités!
Gros moment de solitude… 10 minutes trop tard, 36 heures de pénalité!

C’est une première pour moi, me voir attribuer un nouveau vol à la dernière minute, mais les problèmes climatiques en France ont considérablement compliqué les choses, puisque nous sommes désormais des dizaines dans le même cas. Pour ne rien arranger, les prochains vols sont pleins et la « dame » de KLM commence à me questionner à tout va sur mon voyage, la durée, et veut absolument voir mon billet retour que je n’ai pas, puisque je ne sais toujours pas quand je rentrerai, ni de quel pays. La « dame » clos alors la discussion en m’annonçant « soit vous achetez un billet retour et vous aurez un vol, soit vous resterez bloqué ici » (une variante de « pas de bras, pas de chocolat » en soit), expliquant qu’il faut avoir OBLIGATOIREMENT un billet retour dans son pays d’origine sans quoi l’entrée à Taiwan sera refusée, ce qui après vérification, est totalement faux! J’ai pourtant déjà mon billet entre Taiwan et le Cambodge, mais ça, elle n’en avait rien à faire… bref, un prix Nobel d’intelligence et de courtoisie! (et une plainte pour « vente forcée » en préparation)

Pour résumer, j’ai dû acheter en urgence un billet Taiwan – Paris plein pot (1500€ l’air de rien), que je me ferai rembourser (enfin j’espère), et nous avons pu être remplacés sur un vol pour Taiwan partant… le lendemain soir! 36h donc à poireauter dans la campagne d’Amsterdam, KLM nous fournissant un hôtel loin de tout (sauf de l’autoroute), en plein milieu des champs. Au menu: des heures au buffet à se goinfrer, dormir et mater la télé en Hollandais…

Finalement, nous revoici à l’aéroport après une courte visite de la ville, en attendant de pouvoir enfin partir pour Taipei! Le vol est dans 3 heures. Heureusement que l’on peut profiter du Lounge, d’internet, des journaux et du vin…  Après 48h de galères en tous genres, le voyage, le vrai, devrait bientôt commencer!

A très vite!

 Pour lire la suite – Etape 2: TAIPEI

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